dimanche 18 janvier 2015

Bonne année 2015

Bonne et heureuse année 2015


BONNE ANNÉE… NOUS SOMMES TOUS DES SUPER-HEROS !
Par Fabrice Knoll, membre de l’APEL Sainte-Ursule

Une autre étape vient d’être franchie, nous avons passé 2014, une année encore bien remplie ! Eh oui, c’est un vrai travail chaque année, d’être toujours aux avant-postes, toujours à la pointe, toujours en leader.

Bonne année 2015, et tous nos vœux ! Continuez à être vous-mêmes, c’est-à-dire un super-héros aux yeux de vos enfants les plus jeunes, une voix de la sagesse pour vos enfants les plus âgés, une oreille attentive pour vos amis, et un rempart contre toutes les incertitudes, sauf parfois, ironie du sort, contre les vôtres.

Quelle lumière allez-vous apporter cette année, et allez-vous la laisser luire de mille feux ?

On voit, en période de crise, une recrudescence de films et de bandes dessinées mettant en scène les super-héros, toujours prêts à sauver le monde, toujours musclés et masqués. On a d’ailleurs tous notre super-héros préféré : Superman, Spiderman, Wonderwoman...

Mais qui, chaque jour, sans le secours des muscles, et sans la discrétion d’un masque, s’occupe de sa famille, travaille pour son entreprise, renfloue les déficits publics, entretient sa maison, fait des dons à ceux (personnes ou associations) qui en ont besoin quotidiennement ?
Qui essaie d’améliorer son sort, son niveau culturel, son corps et son esprit ? Qui, chaque jour, se lève de bonne grâce, presque mécaniquement, pour aller exécuter toutes ces tâches ?

Vous, moi, eux, nous tous.
Nous arrivons à faire tout cela, depuis des années, et pour des années encore. Chacun de nous est un « héros-qui-s’ignore » !

Mais pourquoi faisons-nous tout cela ? Parce que nous sommes –parfois sans même nous en rendre compte-, porteurs et pourvoyeurs d’une lumière, d’un espoir qui irriguent silencieusement le monde. Cette petite contribution à la fois personnelle et universelle à la paix dans le monde, au bien-être de son prochain, et sans laquelle la société perdrait de sa cohésion. Nous travaillons à l’échelle d’une vie, et mieux encore ; à l’échelle de plusieurs générations.

Nous sommes tous des super-héros, et notre force est la patience.
Nous sommes tous des super-héros, et notre signe distinctif est l’écoute et la gentillesse.
Nous sommes tous des super-héros, et notre vœu est l’amour universel.

Au travers des péripéties et des difficultés, des joies et des découvertes, le temps travaille pour nous.

Alors, mes amis, Bonne année 2015 !

samedi 6 septembre 2014

C'est la rentrée dites vous ?

C’est la rentrée, dites-vous ?
Fabrice Knoll, architecte et membre de l’appel, nous invite à une réflexion sur l’année à venir


Ça y est ! Après la fin de l’année scolaire, puis les vacances, enfin arrivées, c’est déjà au tour de ces dernières de repartir, virevoltant au loin comme des papillons, pour laisser place à l’agitation habituelle de la rentrée, ce maelström familial, à la fois agaçant, dynamisant, fatiguant et excitant.
Au-delà des questions « existentielles » qui l’accompagnent annuellement, et dont la liste peut s’étendre à l’infini (« ai-je tout dans ma trousse ? », « combien d’activités extrascolaires mes enfants doivent-ils avoir pour se développer sans s’épuiser ? », « comment vais-je pouvoir être à la fois au bureau, à la maison, à la sortie d’école d’un enfant, à la sortie d’école du deuxième, tout en faisant les courses pour le soir même, et prendre du temps avec mon conjoint(e)», « les programmes sont-ils nouveaux ? La cuisine de la cantine sera-t-elle meilleure ? »), il me semble qu’il y ait une question que chacun doit se poser pour rendre notre monde plus harmonieux, et rendre cette nouvelle année scolaire encore plus belle :
«  Que vais-je faire cette année pour aider mon prochain ? »
Amis, familles, collègues de travail, voisins, co-passionnés d’activité sportive ou musicale… que vais-je faire pour les aider ? Comment vais-je faire, pour qu’au lieu de penser tout le temps à moi, et d’essayer de satisfaire à mes besoins et à mes envies, je mette les priorités ou les besoins de l’autre avant les miens ? »
Utopique ? Apostolique ? Onirique ? Ridicule ?
Ou tout simplement réaliste ?

Si chacun d’entre nous, se mettait régulièrement à l’écoute de l’autre, si chacun d’entre nous, ne serait-ce qu’un jour par semaine, oubliait ses propres besoins pour simplement prendre plaisir à faire plaisir, et trouver de l’énergie nouvelle à rendre service ? Gratuitement, sans arrière-pensée, et fondamentalement ?
Ne pensez-vous pas que tout à coup, nous nous sentirions tous et simultanément allégés, élevés, inspirés, rabibochés avec nous-mêmes et les autres ?
Sortons le nez de nos smartphones, jouons moins souvent sur nos tablettes, « oublions » de consulter nos mails, ouvrons grandes nos oreilles, nos yeux, et notre cœur. Allons à la rencontre des autres, prenons le temps de nous voir, de nous prêter une oreille attentive, en bref de réellement  communiquer.
L’être humain n’est pas fait pour vivre seul, il n’est pas non plus fait pour vivre dans une bulle, mais plutôt dans un groupe sociétal harmonieux et solidaire.
C’est la rentrée, dites-vous ?

La passion des langues

Passion des langues : apprendre une langue est sans doute plus facile qu’on le pense
Par Fabrice Knoll – Architecte, membre du Conseil de l’APEL Sainte Ursule


J’entends souvent des phrases du type: « je ne suis pas doué pour les langues », « pour moi l’allemand, c’est du chinois », « je n’arrive pas à me faire comprendre », « je ne sais pas à quel cours intensif de langue inscrire mes enfants »…
J’ai sans doute eu la chance de naître avec une passion pour les langues, passion combinée avec une bonne oreille (ou peut-être juste une oreille attentive ?), mais je voudrais souligner ici avant tout, qu’à mon sens, la maîtrise des langues passe avant tout par l’écoute de l’autre.
Dans les pays scandinaves, les enfants et les adultes regardent les films et la télévision en version originale dès leur plus jeune âge. Sans doute, parce que les quelques millions d’habitants qui parlent les langues suédoise, danoise et norvégienne, langues influencées à la fois par leur noroît d’origine, puis le français, l’allemand, l’anglais, ont vite compris que l’anglais par exemple, serait un vecteur plus efficace pour l’internationalisation de leurs entreprises et les voyages de leurs étudiants.
Nous avons la chance d’avoir une langue, - le français- exceptionnellement riche par elle-même, et riche d’emprunts à nos voisins ou aux anciennes colonies (ce dernier point que l’on a souvent tendance à oublier), et nous avons depuis des siècles, la certitude d’avoir la ou une des plus belles langues du monde.
Je suis, moi aussi amoureux de notre langue, et je m’y sens chez moi (dans la langue de Diderot, de Hugo, de Vian et d’Eluard). La construction grammaticale d’une langue en dit long sur la manière de penser d’un peuple, et la première chose que transmet un écrivain est sa propre manière de coucher par écrit sa langue.Mais je me sens chez moi, et fort heureusement, dans d’autres pays, grâce à ma connaissance de leurs langues, et j’ai toujours perçu une écoute plus attentive de mes interlocuteurs à ce que je leur itérais si je tentais de m’exprimer dans leur langue, car ils se sentaient honorés de mon effort vers eux.
Et c’est bien là que réside le nœud, à la fois de l’amitié avec les autres, et de la transmission d’un message. Réalisons bien que notre propre langue est parlée de différentes manières à l’intérieur de notre propre pays, en fonction de la ville, de la région, de la catégorie socio-professionnelle de celui qui la parle. Notre propre langue, doit sans cesse être réapprise.
Un des exercices les plus passionnants dans mon métier d’architecte, est de convaincre les gens d’un projet, et de faire réaliser des choses extraordinaires, à l’investisseur comme à l’ouvrier de chantier, au responsable marketing, comme à la gouvernante générale, juste par la qualité des mots que nous utilisons pour chaque interlocuteur si différent de l’autre. Si différent ? Pas vraiment : le point commun entre tous les êtres humains, est que l’individu est curieux de nature, attend du respect des autres, et est prêt à entreprendre de belles choses si on est suffisamment convaincant pour qu’il y croit.
J’ai eu un jour une discussion très intéressante avec une pédiatre bien connue, et qui avait travaillé à l’hôpital américain quelque temps, y côtoyant nombre de nationalités différentes. Elle m’a précisé qu’un enfant était capable d’apprendre et de différencier jusqu’à neuf langues différentes dès son plus jeune âge, POUR PEU QUE CHAQUE LANGUE VENAIT DU CŒUR, et était parlée naturellement.
Surtout, ne vous stressez pas sur l’apprentissage d’une langue par vous ou vos enfants. Commencez par le faire d’une manière ludique, et mettez un point d’honneur à essayer de progresser tous les jours, et surtout de la parler avec des gens dont c’est la langue maternelle. C’est très facile de le faire, surtout à Paris. A une simple terrasse de café, vous pouvez débuter une conversation avec un touriste dont vous êtes en train d’apprendre la langue, dans le bus, au marché, partout, au lieu de vous fermer l’oreille parce que vous entendez une autre langue, tendez-la, et essayer de comprendre les mots. Je suis sûr que vous en reconnaîtrez au moins un.
Plus on apprend de langues, et plus cela devient facile de les apprendre. En effet, d’abord le cerveau s’habitue à cette gymnastique d’ouvrir des cases différentes en même temps et de les relier, mais également, on trouve de plus en plus de points de comparaison entre les diverses langues que l’on connaît et l’on crée de plus en plus de moyens mnémotechniques pour apprendre les nouvelles.
Faites apprendre à vos enfants le plus tôt possible différentes langues, n’ayez pas peur qu’il y ait confusion, il y aura plutôt ouverture d’esprit par la pratique des différentes grammaires et des différents accents. On parle toujours de la globalisation : le premier des atouts n’est pas forcément de tous parler un anglais approximatif (comme je vois fréquemment dans mes réunions de travail à l’étranger) mais plutôt d’apprendre différentes langues, et même parfois des langues que peu de gens parlent. Et même ; amusez-vous à apprendre quelques mots essentiels dans des tas de langues : bonjour, merci, au revoir, s’il vous plait, ces clés de notre propre langue, seront les premières clés de vos voyages à l’étranger.
Je pourrais parler des langues encore pendant des heures, c’est une de mes passions. Mais vous avez tous des choses à faire, et les statistiques montrent qu’un article sur le web ne doit pas être trop long pour être lu jusqu’au bout. Alors, à bientôt, et faites-moi plaisir, en refermant votre ordinateur, allez apprendre un mot dans le dictionnaire de langue de votre enfant, ou allez vous acheter un livre de poche dans une collection bilingue, ou encore appelez un de vos amis étrangers, et demandez-lui de vous apprendre un mot.
Bien à vous tous
Fabrice